Une revue papier Cantal Église - Chrétiens dans la ville vous informe sur la vie ecclésiale locale et sur la vie ecclésiale dans le Cantal. 

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Notre Dame de La Salette, ce site immergé en pleine montagne à 1800m d’altitude fait doucement penser à une ile contre toute attente. Il y a un très grand bâtiment d’accueil et une basilique qui lui est jointe. Nous étions pourtant 400 pèlerins (de nombreux diocèses) dont 31 du Cantal, ce n’est pas une île déserte. Mais la montagne tout autour est abrupte, le massif des écrins sauvage avec ses sommets enneigés. On y voit tout le contraste entre la douceur de Marie & ses sœurs de la Salette opposé à la dureté de la montagne et pourtant nous l’aimons tellement cette montagne/cette nature (une des plus belles créations). Il y a dans ces instants une prière de louange qui sort de nos cœurs.

Notre pèlerinage était très intense, nous avions un grand choix d’activités spirituelles entre : les prières des heures, les messes, les louanges, les processions aux flambeaux, les conférences jusqu’à la veillée festive. Nous avons vécu avec émotion et intensité la messe dominicale de profession perpétuelle de la sœur Albertine. Tout nous portait dans la prière, les chants des sœurs, l’assemblée nombreuse, la décoration florale superbe, l’évêque de Grenoble a présidé une messe très solennelle et simple à la fois. Nous étions tous émus et très touchés au moment où Albertine a prononcé ses vœux définitifs se donnant à Dieu et au service des autres. A la suite,  comme une cérémonie d’alliance, l’apéritif, le déjeuner, le service des religieuses, l’immense gâteau de noces suivi par les sœurs dansant et chantant leur joie, tout ça nous a boosté, c’était comme un sourire de Dieu sur le monde !

La conférence par le père Paolino NGuli ‘Etre humain être chrétien aujourd’hui avec ND de la Salette vers l’écologie intégrale’ peut se résumer par : le respect de la vie, le respect de l’homme, le respect de la nature, le partage avec les plus démunis, l’économie solidaire et l’éducation.

Le message de la Salette : les paroles dites par la Vierge incitent les enfants à qui elle est apparue à se rapprocher de son fils par la prière, la réconciliation, la messe, et l’amour distribué à l’autre, « s’ils se convertissent, les pierres  et les rochers deviendront des monceaux de blé ». « Faites vous bien votre prière mes enfants ? Pas guerre madame  « Priez bien mes petits-enfants matin et soir ». « Allez mes enfants faites les bien passer à  tout mon peuple »

Ce pèlerinage a été très réussi grâce à l’accompagnement des Sœurs, leur esprit de service dans la joie, la douceur de l’accueil et la façon de prier ou de nous écouter, de dialoguer avec nous, d’être dans une présence reliante et communicante. Merci pour ce pèlerinage qui parfois nous a remués de la tête aux pieds, le souffle de la prière, de l’Esprit qui élève, nous apprend encore à prier davantage, il nous conduit, il nous guide et nous aide à reconnaître que nous pouvons offrir ce temps à Dieu pendant quelques jours, lui rendre grâce, et continuer le chemin.

 Valérie et Jeanne

Voir page du secours catholique sur ce site.

Vu dans Aurillac Info de décembre 2023

A retrouver sur https://www.aurillac.fr/aurillac-infos/

Les vitraux

Les vitraux de la crypte sont l'œuvre de l'atelier MAUMEJAN. Les MAUMEJEAN sont une dynastie de maîtres verriers mais aussi de mosaïstes et peintres sur verre. Trois générations de père en fils vont se succéder entre 1860 et 1957. Ils créeront des ateliers en Béarn, au pays basque, en Espagne (Madrid, Barcelone, St Sébastien) à Paris. Au 19ième siècle, ils deviendront les maitres verriers de la cour du roi d'Espagne. Leurs réalisations sont nombreuses dans le sud-ouest, en région parisienne, mais aussi dans le Cantal, outre le Sacré Cœur des vitraux MAUMEJAN sont présent à l'église de CHALINARGUES, à CHAUDES AIGUES à la cathédrale de St FLOUR.

C'est aussi à Charles MAUMEJEAN que l'on doit le Christ en Gloire du chœur de l'église qui associe peinture murale et mosaïque et le décor des chapelles latérales.

Par contre, les vitraux de l'église ne sont pas de l'atelier MAUMEJEAN mais de Marguerite HURE (1895-1967).

Les vitraux de la crypte illustrent le chemin de croix.

Pour cette restauration la paroisse a bénéficié d'une subvention de la Direction régionale de l'action culturelle, Direction du Ministère de la Culture."